Tombe de haut!! [PV Roxanne]

Grimper, grimper, grimper…..Bon sang ! Pourquoi est-ce qu’il fallait monter autant de marches pour arriver à la volière ? Si les moldus voyaient cela ! Même eux, avait trouvé la possibilité de monter des escaliers sans bouger un pied ! N’ont-ils pas crées les escalators ? Et nous, quoique sorciers, on devait monter une infinité de marches pour envoyer une lettre ! Même les moldus ne se fatigués pas autant ! Voilà tout ce qui tournait dans la tête de Peggy Weel ! Il faut dire que si elle détestait une chose, c’était bien monter les escaliers. Elle était essoufflée, mais que voulez-vous ? Il avait fallu que sa merveilleuse chouette Blanca fasse la tête et reste caché dans la volière. Pourquoi me direz-vous ? Eh bien, elle avait oublié d’ouvrir sa cage la nuit et l’avait emprisonnée dedans. Certes Peggy s’en voulait, car elle adorait sa chouette, mais elle n’avait pas fait exprès ! Cela faisait déjà une semaine que Blanca ne s’était pas montré, et la rouge et or commençait à s’inquiéter. Elle espérait sincèrement la trouver à la volière, en compagnie de ses amis les hiboux.

Ouf !!!! Enfin arrivée ! Une multitude d’hiboux, volaient et s’entassaient les uns sur les autres, pour avoir de la place. Peggy se demanda comment Blanca avait pu supporter cela. Elle qui ne réclamait que le luxe. Oui, oui, je sais, Peggy parle de sa chouette comme si c’était un être humain, capable de penser, et d’éprouver des sentiments. N’empêche que Blanca était vraiment différente des autres hiboux, la Gryffondor en était convaincu ! Maintenant restait-il à la trouver. Elle se mit à tourner autour des hiboux en l'appelant et espérant qu'elle vienne

« Blanca ! Blanca ! Où es-tu ma belle ? » Cria Peggy. « Ecoute, je suis désolée ! Aller montre-toi ! Tu auras de bonne croquette ma gourmande, aller s’il te plait ! » Ajouta-t-elle en s’impatientant.

Après un moment qui lui paru infini, une chouette, plus blanche que les autres vola à sa rencontre, se percha sur son épaule, et lui mordilla gentiment l’oreille. Peggy éclata de rire et entreprit de caresser sa Blanca. Elle se dirigea, vers un mur qui lui arrivait jusqu’aux hanches, et regarda le paysage. Enseveli sous la neige d’une blancheur éclatante, le parc s’étendait jusqu’à l’infini s’emblait-il. On apercevait les collines qui menaient jusqu’au Prés-au-lard, le lac, et la foret interdite sombre et effrayante. Peggy s’arracha à sa contemplation et sortit une lettre de sa poche. Elle l’ouvrit et la lut une dernière fois :

Maman, Papa

Comment allez-vous ? Moi, ici, tout se passe bien, les cours sont de plus en plus difficiles, mais je m’en sors, grâce à vos encouragements. Le Quidditch à commencé, j’ai était nommé capitaine en plus d’attrapeuse ! Mes efforts on enfin payés !! Notre équipe se forme peut à peut et j’espère bien remporter la coupe cette année.

Comme vous le savez, je suis Préfète, et autant vous dire que ce n’est pas une réelle partie de plaisir ! Tout les soirs, je doit faire une ronde dans le château pour vérifier que tous les élèves soit bien au lit ! Enfin, le bon coté c’est que je peut enlever des points à ses prétentieux de Serpentards qui osent s’en prendre aux plus petits ! J’ai même enlevé un point à Ron, malgré qu’il soit mon frère. Sachez qu’il jetait des bombes à eaux du haut des escaliers ! A le voir, on ne croirait pas qu’il est en septième année !

Enfin, j’arrête de vous faire perdre votre temps avec mes histoires. J'espère que vous me répondrez vite !

Bisous

Votre fille Peggy

Elle referma la lettre, et la posa entre les pattes de Blanca.

« Emmène ça à la maison ma belle ! »

Mais alors que sa chouette s’envolait elle remarqua qu’un doigt de Blanca s’était coincé dans son pull. Trop tard! Elle bascula en avant tandis que Blanca lançait des cris perçants, affolé de voir sa maitresse tomber à la renverse.

« Ahhh !!! »

Elle basculait de plus en plus, elle allait tomber, elle allait mourir. Elle s’agrippa au mur du mieux qu’elle put. Elle était de l’autre coté du mur. Elle regarda en bas, et eu le vertige. Elle commençait à glisser. Un sentiment de désespoir l’envahie. Elle allait mourir ! Non, elle ne pouvait pas renoncer. Elle essaya de remonter, mais ne réussit qu’à se rattraper, alors qu’elle allait tomber.

« Au secours ! Aidez-moi je vous en supplie !! »S’écria-t-elle.

Elle espérait que quelqu’un aller, par un pur miracle l’entendre, et venir à son aide. Par un pur miracle….Mais qui dit que les miracles ça n’existe pas ?

[HJ: je peux venir ou c'est Leah qui répond en premier?]
[HJ: Edit: j'ai eu l'autorisation ^^ ]

Roxanne n’avait cours que l’après-midi ce jour-là. Et cela arrangeait bien la serdaigle qui avait beaucoup de choses à faire, pour une fois. Après s’être lavée, Roxanne avait enfilé un jean délavé avec le temps, car il devait avoir au moins un ou deux ans. Elle y était particulièrement attachée car ce pantalon lui avait porté bonheur dans toutes les situations possibles. Elle l’avait porté lors des examens qu’elle avait réussi, lors de ses visites à l’hôpital pour voir sa tante qui à l’époque était mourante mais qui s’en était sortie, bref, c’était une très grande signification qu’avait ce jean pou elle. Elle avait décidée de porter un simple T-shirt en tant que haut, puisqu’il ne faisait pas froid et qu’elle avait sa cape de sorcière à mettre par-dessus. Ce matin, Roxanne s’était coiffée à peu près convenablement. Les fins cheveux blonds n’étaient plus ébouriffés mais lisses et tombaient radieusement sur ses épaules. Contente du résultat, elle descendit prendre son petit-déjeuner.

Comme tous les matins vers les sept heures et quart, la Grande Salle était bondée. Les professeurs terminaient leur repas avant de préparer les cours pour certains, les élèves discutaient et riaient, d’autres partaient déjà pour une dernière révision avant le premier cours, et puis la dernière catégorie était celle de Roxanne, les élèves qui venaient d’arriver, tout juste réveillés. Repérant la table des Serdaigles aussi remplie que les trois autres, la petite blonde alla s’asseoir au bord, seule.

Une dizaine de minutes après, elle avait fini son déjeuner. Elle se leva et se dirigea vers le hall, s’asseyant sur les marches d’un escalier. Qu’allait-elle faire maintenant ? Elle aurait dû rester couchée, maintenant c’était trop tard. Tant pis, un peu d’air lui ferait du bien. Juste avant que l’escalier sur lequel elle était ne se mette à bouger, Roxanne se redressa et partit en direction du potager. Elle voulait éviter le parc, des élèves devaient déjà y être et elle cherchait la solitude. C’est donc d’un pas lent et traînant qu’elle arriva au potager.

Voir tous ces légumes et ces fruits lui redonna le sourire. Elle attrapa une tomate en passant et la mangea dans un coin. Oui, il était huit heures moins vingt mais elle adorait les tomates, et elle pouvait en manger à n’importe quelle heure. Se promenant dans les diverses allées, Roxanne fit le tour des fruits et légumes et décida de changer d’endroit.

Dès qu’elle sortit, le temps avait changé. Ce n’était plus une belle journée qui commençait, mais une journée glaciale. Le vent soufflait fort et les pauvres cheveux si bien coiffés de la jeune fille étaient à présent emmêlés dans son dos. Cherchant un endroit près d’elle pour s’abriter, elle aperçut la volière quelques mètres plus loin. Elle s’y dirigea en courant mais à quelques pas de l’entrée, son blason de Serdaigle sans doute mal accroché à sa cape tomba par terre. En se baissant pour le ramasser, elle entendit un brui à peine perceptible car couvert par le vent. Cependant, il lui sembla distinguer une voix féminine. Levant la tête pour voir si elle devenait folle, elle vit une personne à travers la fenêtre de la volière.

*J’ai des hallucinations maintenant ?*

« Au secours ! Aidez-moi je vous en supplie !! »

Un autre cri. Horrifiée, Roxanne vit qu’il y avait effectivement quelqu’un là-haut. Il fallait faire quelque chose. Même si elle s’était entraînée à jeter des sorts, à cette distance, elle n’était pas sûre d’y arriver… Monter en haut ? Peut-être que ça lui prendrait trop de temps et qu’il serait trop tard… Aller chercher quelqu’un ? Non, c’était totalement exclu, elle n’aurait pas eu le temps. Non, Roxanne le savait, la seule chose à faire était de jeter un sort. Jeter le bon et réussir. Elle chercha donc dans sa mémoire, elle passa en revue tous les sorts appris chez elle, dans les livres, pendant les cours. Un sort efficace et pas trop dur…

*Ahh j’en trouve aucun !!*

Elle avait assez perdu de temps. Roxanne courut le plus vite possible et escalada les marches deux à deux. Dix minutes après, elle était arrivée en haut, essoufflée, en sueur mais rave de voir que la fille n’était pas tombée. Elle alla vers elle et la tira en arrière juste quand sa main lâchait. Les deux filles tombèrent en arrière, Roxanne s’écorchant le coude.

Quelques minutes après, elle s’était relevée et avait aidé l’autre fille à faire de même. D’après son blason, elle était à Gryffondor…

La situation ne s’arrangea pas pour Peggy. Le mur glacé n’arrêtait pas de faire glisser ses mains, et c’était par pur miracle si elle réussissait à se cramponner. Elle n’avait pas arrêtée de crier, et personne ne venait à son aide. Cette fois, c’était sa fin, elle allait tomber, mourir…

« Non ! » Et un énième cris de détresse.

Elle ne pouvait pas mourir, elle ne devait pas mourir. Mais bon sang, où était les milliers d’habitants de ce château !!!!! Pourquoi est-ce que personne ne lui venait en aide. Sa chouette lançait sans arrêt des cris perçants, qui affolés Peggy, plus qu’ils ne la calmaient. Blanca tenait le manche du pull de sa maîtresse comme si elle pouvait la retenir. La Gryffondor, n’oublierai jamais sa chouette, même lorsqu’elle serait morte. La meilleure chouette du monde, la plus intelligente, la plus…..

**Mais bon sang ! Tu vas mourir, et tout ce à quoi tu pense c’est à t’as chouette ! **

Une main glissa, et son cœur sembla tomber de sa place. Elle ne tenait plus qu’à une main, et celle-ci glisser, doucement…Mais sûrement ! Blanca s’était remise à voleter en hululant, cela devenait insupportable. Et elle ne pouvait pas tenter de se retenir avec les deux mains, ou elle risquer de faire glisser la dernière qui tenait et se serait la descente tueuse. Peggy pensa à sa situation et se surpris à vouloir en rire ! Elle qui avec son balais, montait des hauteurs beaucoup plus vertigineuses, pour, se laisser tomber tout droit vers le sol, elle était maintenant en train d’avoir peur de cela ! Si seulement elle pouvait avoir son balai. Elle pouvait le prendre. Il lui suffisait de sortir sa baguette de sa poche, de la pointé en l’air et de crier Accio Eclair d’Argent. Plus facile à dire qu’à faire. Sa baguette était dans la poche gauche de son pantalon, et sa main libre était la droite. Autant dire que c’était impossible. En pensant à cette idée, une lueur d’espoir était née en elle, qui disparu aussitôt, apportant avec elle un profond désespoir comme elle n’en avait jamais sentit.

La dernière main, qui la tenait encore à la vie, ne tenait plus qu’à un fils. Elle glissait de plus en plus vite. Pourquoi ? Peggy ne faisait plus rien pour se retenir. A quoi bon ? Elle n’avait plus de force, elle allait mourir. Une larme coula sur sa joue. Elle ferma les yeux, elle ne voulait pas voir. Sa main lâcha, et…Au lieu de se sentir tomber, elle se sentit agrippé et remonté en avant ! Elle se retrouva par terre, à coté de son sauveur. Elle ouvrit les yeux, une fille de première année se tenait prés d’elle. Celle-ci se leva et lui tendit une main. Peggy la saisit et se releva, encore étonnée d’être en vie. Elle regarda sa sauveuse. Elle était plus petite qu’elle, comment avait-elle réussit à la sauver ?

« Je….je ne sais pas comment te remercier » Murmura-t-elle.

Puis, sans se rendre compte de se qu’elle faisait, elle se jeta dans ses bras, et laissa ses dernières larmes couler. Puis elle s’écarta, et s’essuya le visage.

« Excuse-moi, c’est que…J’ai vraiment crut que j’allais mourir…Sans toi, je l’aurai était…Merci, merci du fond du cœur »

Elle lui sourit, et se présenta :

« Moi c’est Peggy, Peggy Weel. Cinquième année, à Gryffondor, et toi ?

» Roxanne Hyde
» Quel sens y donner?...[Roxanne Hyde]