Sean Erway

Prénom en HJ : Hugo
Age en HJ : 18
Comment trouvez vous le design ? Bien ^^
Comment avez-vous connu le forum ? Par un top site !
Les trois codes du réglement ? Validés

Nom de votre personnage : Erway
Prénom de votre personnage : Sean Luke Noah
Age de votre personnage : 16 ans
Son année : Sixième année

« Maiiiis elle est ... ma préférence à moi »

- Ferme là le morveux.

Un grand brun, au physique assez avantageux, se dirigea vers un petit garçon aux cheveux noirs, chantonnant sur une chaise. Le tirant par le poignet, ignorant les cris et les pleurs du fameux « morveux », le traina jusque dans un couloir aux couleurs chaudes avant de claquer la porte et de tirer le verrou. Ce garçon c'était Sean. Et le petit gamin c'était Emilien, son petite frère. Heureusement que c'était le dernier jour des vacances. Sean était relativement de bonne humeur ce qui avait évité à son petit frère les traditionnels coup de pieds dans les tibias ou autre, selon ce qui lui tombait sous la main. D'un naturel peu patient et bagarreur, le jeune homme avait horreur qu'on le dérange. Il n'aimait pas son petit frère et celui-ci le lui rendait bien d'ailleurs. Emilien était collant et pleurnicheur, et son principal passe temps était de faire sortir Sean de ses gongs. Il y réussissait à merveille. Rien que le fait de voir sa bouille d'ange lui donnait envie de lui mettre des gifles. Entre les deux frères, il n'y avait guère d'amour. Ils avaient été élevés comme cela. Nés d'Anastasie Ange Malcom, riche héritière originaire de Nouvelle Zélande et de Luke Erway, un politicien véreux du monde des sorciers, non moins riche. Ses deux parents n'ont jamais été très présents et lorsqu'ils se trouvaient à la maison, c'était pour inciter Sean à être le plus parfait possible. Non pas pour lui. Mais pour eux. Un fils parfait à leur image. Merlin sait qu'ils ont du être déçus. Arrogant et capricieux, Sean n'était pas vraiment le grand seigneur qu'ils attendaient. Il essayait bien de le dissimuler devant. Pourtant, s'il charmait facilement sa mère, son père était plus rationnel. Son fils lui ressemblait en tous points. Il savait. Sa manie de manipuler, sa jouissance à charmer. Les filles par exemple. Elles tombaient dans ses filets se croyant l'unique objet de ses désirs, et lui s'en lassait extrêmement vite. Elles repartaient brisées et lui aimait cette sensation de leur avoir fait mal. Comme lorsqu'il frappait Emilien.

Le jeune homme étreignit quelques instants un bout de parchemin vieilli avant de se tourner vers une malle imposante.

Pourtant, Sean n'était pas seulement une brute sans cerveau. Rusé et intelligent, il savait se faire des amis en un rien de temps. Des amis importants, bien entendu. Il savait apprécier les personnes à leur juste valeur. Gagner son respect était dur, très dur. Peu étaient arrivés à le charmer. Le charisme, et tout ce qui s'y rapportait, c'était l'affaire de Sean. Le physique aidait, bien entendu. Le jeune homme se savait beau, ce qui n'était pas pour arranger son caractère. Les cheveux bruns, en bataille, et des yeux si bleus que beaucoup commettaient la bêtise de s’y noyer. Sean n’était pas mince, loin de là, sa gourmandise le perdant un peu. Néanmoins sa grande taille évitait que ses poignées d’amour ne se voient. Son esprit narcissique lui faisait penser qu’il était l’un des plus beaux mâles que l’espèce humaine n’est jamais portée. Sûr de lui, de son charme, peu de choses arrivaient à le faire douter. Très peu de choses.

Portant la main à sa droite, il agrippa son balai qu'il déposa précieusement dans la malle.

Ah son balai. Son meilleur ami, son moyen de s’évader, de ne plus penser à rien, d’être heureux sans faire semblant. Le seul qu’il n’avait jamais eut envie d’encastrer dans un mur. Le seul avec qui il était vraiment lui-même. Sean n’était pas extraordinairement doué en Quidditch, c’était d’ailleurs un joueur tout à fait moyen, mais il aimait cela. La liberté que cela lui procurait. Une liberté qu’il n’avait pas lorsqu’il se trouvait chez lui ou en compagnie d’Emilien, son petit frère. Et puis s’il pouvait envoyer un cognard dans une tierce personne de l’équipe adverse, quelle qu’elle soit, c’était toujours jouissif. L’année passée, il avait cassé cinq nez. En un seul match. Beaucoup le haïssait pour cette violence gratuite. Ils n’avaient pas tort. Lui-même se haïssait aussi, parfois. Il aurait pu changer. S’il l’avait voulu. Mais il est vrai que la méchanceté gratuite est plus facile que de tendre la main. C’est un bon refuge. Mais pourquoi penser à cela maintenant ?

Demain, il serait de nouveau à Lashlabask. Demain, tout irait mieux.