Au soleil couchant

Le soleil se couchait presque à présent sur Lashlabask illuminant tout le château d'une lueur orangée. Une faible brise soufflait dans le parc, courrant entre les feuilles des arbres qui se se balançaient lentement, comme dansantes. C'était une de ces fins d'aprés-midi que l'ont apprécie tant en automne. Peut être parce que l'ont sait que l'hiver va venir. On sait que cette douce chaleur sera bientôt remplacée par un froid piquant, des torrents de pluie... Une jeune fille poussa un soupir à cette idée. Non pas qu'elle n'appréciais pas l'hiver qui lui était toujours apparu comme magique lorsque les flocons se déposaient lentement sur la pelouse glacée. Combien de fois était elle allée patiner avec ses amis sur le lac l'an dernier ? Dans ses souvenirs ils avaient même tenté d'y retourner en pleine nuit. D'ailleurs ils y étaient arrivés. Oh de justesse ! Le concierge faisait sa ronde et était encore plus vigilant que le vieux Rusard l'avait été à son époque. Pauvre homme tout de même. Les élèves avaient dû le tuer à la tâche. Et devoir se lever plus tôt le matin que tard le soir pour apprendre qu'un groupe d'élèves particulièrement imprudents, toutes maisons confondus avait eu l'idée merveilleuse d'organiser un bon vieil action-chiche-où-vérité. C'était puéril et déjà vu, mais quoi de mieux pour passer le temps ? Car après une bonne heure de gamelles plus spectaculaires les unes que les autres, tous étaient épuisés et chacun avait fait le serment d'une nuit blanche. Que c'était il passé ensuite ? Ce souvenir remontait à sa 5ème année.

La jeune fille se cala un peu plus contre le tronc de l'arbre contre lequel elle était assise. Prés d'elle s'étalaient une vingtaine de parchemins gribouillés d'une écriture fine et penchée. Noemy joignit un instant ses deux mains qu'elle leva vers le ciel pour s'étirer. Elle était bien obligée de travailler ne serait-ce qu'un peu. Elle n'avait pas le potentiel de certains qui réussissent sans jamais ouvrir un livre de leur vie. Elle n'avait pas fini à Poufsouffle pour rien. D'ailleurs quand elle y pensait, pourquoi avait elle finit dans cette maison ?

Elle n'était pas courageuse, ça pour sûre. Du moins pas téméraire mais pourtant l'idée d'une sortie en douce, de braver les interdits lui avait toujours plu. Mais de là à se sacrifier, à se jeter dans la gueule du loup. Non merci ! Elle tenait à sa peau et à la vie. La jeune fille n'avait rien de la parfaite petite Serdaigle typique dont la vie se résume à la connaissance et à une bonne note aux ASPICs. Non pas qu'une bonne note de temps en temps ne lui remontait pas le moral, mais de là à déprimer pour un C- en enchantement comme elle en voyait parfois, au bord de la crise de larmes. Comment ces gens là allaient il réagir le jour où ils apprendrait la mort d'un proche où quelque autre malheur par Merlin ! Comment les septièmes années qui avaient pourtant le même âge qu'elle sinon plus pouvaient ils être aussi immatures parfois ? Non pas qu'elle se considérait comme un modèle d'intégrité loin de là. Elle riait des choses les plus futiles et parfois gamines avec ses amis mais savait la plupart du temps faire la part des choses. Oui la plupart du temps. Tout le monde ne peut pas être parfait non ? A Serpentard ? Elle n'en avait pas la mentalité mesquine du moins normalement... Mais tout cela restaient des stéréotypes. Elle comptait parmi ses amis un Serdaigle particulièrement déluré et une Serpentarde avec un cœur en or. Le choixpeau avait dû la placer par défaut à Poufsouffle voilà tout. Et puis elle n'avait pas à s'en plaindre.

Où en était elle déjà ? Ah oui. Ce fameux soir au lac. Ce fameux soir où pour avoir refusé de répondre à un ami sur sa vie amoureuse, Noemy s'était vue forcée de traverser toute l'eau gelée, du saule à la cabane du garde chasse les yeux bandés. Elle n'avait jamais vraiment su comment elle s'y était prise, toujours est il qu'elle s'était avancée sur la glace puis au bout d'une vingtaine de pas, les voix de ses amis l'encourageant et la charriant à moitié avait changé. Leurs voix était devenu un murmure complexe et inquiet. Sans s'en préoccuper plus d'avantage, croyant probablement qu'ils pariaient sur le fait qu'elle n'accomplirait pas le gage. Soudain un cri avait retentit et avant qu'elle ne se retourne vivement pour appercevoir l'auteur, elle s'était sentie tomber. De l'eau gelée avait pénétré dans sa bouche, lui bloquant les poumons un instant. Elle s'était débattu de toutes ses forces malgré le froid qui l'engourdissait et avait du attendre de longues minutes qu'un ami vienne la sauver. Ami lui même qui avait fini par tomber avec elle, la glace s'étant craquelée puis fendu sous son poids. Ils avaient fini par réussir à sortir et avait passé toute la journée suivante à l'infirmerie mais par Merlin qu'est ce qu'ils avaient pu rire en y repensant. Quoi que la dizaine d'heure de retenue qu'ils avaient écopé lui était resté en travers de la gorge.

Noemy sourit une nouvelle fois à l'évocation de ce souvenir. Dommage que la plupart d'entre eux avait un an de plus qu'elle et avait quitté Lashlabsk l'an dernier. Cette dernière année lui paraissait plus terne que les autres sans eux. Mais aprés tout certains étaient encore là... Et puis elle pourrait toujours se faire de nouvelles connaissances. Son regard partit à nouveau vers le soleil couchant qui se reflétait sur le lac. Soudain, elle crut entendre des pas se diriger vers son arbre. Son arbre ? Aprés tout elle pouvait bien le désigner ainsi, elle s'y trouvait quasiment tous les jours et chacun de leurs noms y avaient été gravé le dernier jour de l'année précédente. Elle releva la tête pour voir si quelqu'un arrivait. Elle qui rêvait de nouvelles rencontres, celà serait peut être l'occasion.

[ HJ : J'espère que tu pardonnerais mon p'tit RP'… Au soleil couchant 646421

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Le soleil couchant sur le lac… Un paysage féerique, que la jeune Maëlle a toujours voulu voir. Elle y rêvait petite, se voyant princesse, avec bien sûr son prince ! Mais la jeune Serdaigle, avait eu assez de « lapins », pour avoir une image de l’homme, le vrai, pas celui des contes de fée. Celui qui n’est jamais à l’heure, pense qu’aux différent sports, qui est prêt à t’abandonner pour voir ses « amis » et qui en fait, s’en fiche pas mal de nous. Combien de fois la jeune Maëlle avait dû attendre sous la pluie « le garçon de ses rêves » ? Plus d’une dizaine, malheureusement. Même quand elle pensait tomber sur « la bonne personne », le grand amour de sa vie, celui qui faisait battre son cœur plus vite qu’à la normale… Mais, tout ça était finis. Elle n’y pensait plus, maintenant qu’elle était à Lashlabask, la plus grande école de sorcellerie sans doute.

Elle se souvenait encore d’ailleurs de ses deux premières années, quand son père était en vie. Quand elle y repensait, qu’elle idée idiote de se suicider pour elle, pour Maëlle. Elle était toujours là pour lui, pendant les vacances, voulait-il vraiment que son bien ? Elle n’y avait jamais sérieusement penser… De toute façon, là ou il était, il devait sûrement être mieux, de plus, il l’avait choisis. Mais n’en parlons plus, c’était du passé, un passé que la jeune fille s’efforçait d’oublier. Alors que Maëlle marchait sur le bord du lac, avec une certaine lueur dans ses yeux bleus, elle n’avait même pas remarquer cette jeune fille à la chevelure blonde, qui, à première vue, semblait beaucoup plus âgée qu’elle. Aller lui parler ? Maëlle n’était pas timide, bien au contraire, mais elle ne voulait pas la déranger.

De loin, la Serdaigle regarda ses yeux, des yeux bleus, qui semblaient songeurs… La jeune fille hésita beaucoup à aller lui parler, bien que, elle avait besoin de compagnie, surtout que pendant ces cinq dernières années, à part Loù, qui était une vraie amie, elle avait seulement des petites connaissances, par-ci par là. En parlant de Loù, elle ne l’avait plus revus depuis l’année dernière… Elle aurait tellement voulu lui raconter ses vacances, mais, comme elle se le disait toujours : « sa serait pour la prochaine fois ! » Maëlle s’approcha donc, un peu timidement de la jeune fille, un sourire aux lèvres, essayant tant bien que mal, de refoulait ce côté « timide » qu’elle détestait. Étant plus qu’à un mètre de la jeune fille, elle inspira un grand coup, et dit :

« Salut ! Tu es toute seule ? Je peux m’asseoir à côté de toi…? Enfin, si je ne te déranges pas. »

" MEGAN ??! MEEGAN !! Bordel elle est où... "

La 7ème année bouscula de nombreux première année, mais c'était justifié. Elle cherchait sa sœur. Coleen trouvait que ça faisait longtemps qu'elles ne s'étaient pas parlées, qu'elles n'avaient pas ri ou fait des conneries, simplement. Les deux sœurs étaient très liées. Mais pourtant du même âge, il leur était rare de se parler plus de 5 minutes. Du reste, elles ne s'étaient jamais disputées au moins... Pas le temps d'engager l'animosité...
Mais quelques fois, Coleen aimerait se foutre de sa famille plus souvent. Elle détestait sa mère, comme Megan, et toutes les deux adoraient parler des ses défauts, de ses faux-pas et autres inattentions fatales pour la mère des deux petites pestes. Quoique pestes étaient un grand mot. Comme Coleen, Megan fait paraître plus méchante qu'elle ne l'est vraiment. Et cela faisait du bien de parler et de rigoler sans avis de l'extérieur...

Après quelques minutes de recherches dans la Salle Commune bondée et dans les cachots, Coleen fut complètement désarmée. Il fallait qu'elle se défoule, sinon elle péterait un câble presto ! Elle décida alors d'aller dehors, prendre l'air et être spectatrice d'un des derniers couché de soleil du mois. Les autres, elle ne viendrait pas les voir. Elle craignait trop le froid, et cette mi-septembre annonçait le début de la fraicheur hivernale. Elle enfila sa veste et son écharpe aux couleurs des Serpentards puis sortit de sa Salle Commune encombrée. En traversant les couloirs, elle envoya gicler des premières années qui voulaient, elles aussi, aller dehors. La 7ème année les réprimanda en leur disant que le couvre-feu allait commencer, et les gamins ne se firent pas prier. Ils décampèrent aussi vite qu'ils étaient venus. Coleen continua son chemin, seule, l'air songeur. En ce moment, son seul soucis n'était pas choisir entres 2 couleurs de vernis, mais celle de ses notes. En effet, son premier devoir avait été plutôt réussit, mais celui d'arithmancie avait été complètement raté. D'habitude, cela n'aurait fait ni chaud ni froid à la Préfète en Chef, mais cette fois là, le 2/40 parvenu jusqu'aux oreilles de sa mère. Megan ? Peut-être, mais cela était très peu probable vu que les deux soeurs de s'étaient casiment pas adressés la parole depuis le contrôle. Non, ce qui était sur, c'était que sa mère avait des yeux partout. C'était une horreur. Et cela avait réduit Coleen a recevoir une beuglante. Une beuglante qu'elle avait reçut dans son drotoir, heureusement... Mais même ! C'était absurde !! C'était le seul faux-pas qu'elle avait réalisé en 3 ans ! En 3 ans elle n'avait que des notes au dessus de 14 !! C'est HALLUCINANT D'ÊTRE UNE SI MAUVAISE MÈRE !!

« Salut ! Tu es toute seule ? Je peux m’asseoir à côté de toi…? Enfin, si je ne te déranges pas. »

Une voix peu assurée fit sortit Coleen de ses pensées. Sans s'en rendre compte, la jeune fille s'était rendue au lac, devant le couché de soleil. Elle sourit un instant, puis regarda sa montre à 12 aiguilles. L'heure du couvre feu n'allait pas tarder... Mais ce n'est pas son problème. Les Préfets ont droit à au moins 1 demi-heure de plus pour leur rondes. C'est pas beau ça ? Tient, d'ailleurs, autant exercer son rang tout dessuite ! En effet, deux élèves étaient toujours dans le parc, tout près du lac, à rêvasser gentiment. Ce n'était pas vraiment le moment de faire connaissance là.

" Um, les filles ? Vous ferez connaissance plus tard. C'est pas les amis qui manquent à une Poufsouffle non ?
C'est l'heure du couvre feu dans quelques secondes. Merci de regagner vos dortoirs ! "

Coleen souriait sans grande méchanceté, mais il faut dire qu'elle adorait son rang

Billy, allongé sur son lit jouait avec ses doigts. Il les faisait craquer ou se rongait les ongles. Il était tout seul dans son dortoir, il n'avait aucun amis ici. Quelques connaissances tout au plus. Ne sachant que faire, le jeune garçon se leva et marcha sur la moquette de la chambre, pieds nus. Il se dirigea vers la petite et unique fenêtre par laquelle le soleil laissait apparaître ses derniers rayons de la journée. Billy s'assit sur le rebord tout en observant au dehors. Il y a encore quelques mois, il se trouvait à New-York, à plusieurs milliers de kilomètres d'ici. Là-bas non plus il n'avait que très peu d'amis. Tout ça pourquoi ? Tout ça à cause de l'énorme compte en banque de ses parents. Cet argent pourri ! Il aurait tout donné pour échanger sa vie, être comme les autres. Malheuresement, c'était impossibleet les parents du jeune homme ne voulaient rien entendre.

Tout d'un coup, Billy se mit à bailler bruyamment. Bizarrment, il n'était pas fatigué et n'avait pas le moins du monde envie de se coucher. Baissant son regard vers les arbres du parc, le jeune Serdaigle aperçut deux silhouettes près d'un gros arbre feuillus. Ayant besoin d'un peu de compagnie, Billy descendit de son rebord de fenêtre et enfila rapidement une paire de Vans. Elle étaient toutes neuves et pourtant déjà très sales. Il sortit en trombe de sa salle commune elle aussi déserte et se glissa dans quelques couloirs de l'école. Arrivant enfin dans le hall du bâtiment, il poussa la grande et lourde porte en bois et sortit dans le parc. Il aperçut à nouveau les deux ombres qu'il avait vu une ou deux minutes auparavant mais, cette fois-ci, elles étaient trois. Trois silhouettes. Cela ne dérangeait pas Billy, il ferait ainsi une connaissance en plus. Mais, tandis qu'il s'approchait, le jeune garçon se rendit compte qu'une préfète de Serpentard était là. D'ailleurs, elle réprimandait les deux autres jeunes filles. Billy, qui avait déjà reçu plusieurs heures de retenue, continua tranquillement son chemin. Une heure de plus ou de moins, c'était du pareil au même. Il décida même d'ignorer le préfète en chef et s'assit près des deux filles. Il reconnut une jeune Serdaigle qu'il avait déjà vu dans la salle commune. L'autre, il ne la connaissait pas mais ce n'était pas un problême.

- Heum ... Salut

[ HJ : Petit RP', encore, sorry T.T ]

« J’oubliais, je suis Maëlle Stevens, 5ième année à Serdaigle. »

Maëlle lui souria, attendant toujours la réponse de la jeune fille, soupira un instant. Elle n’aurait sûrement pas du venir, elle se doutait bien qu’elle dérangeait, une fois de plus. « Voilà, au moins j’aurais tenter quelque chose ! ». La jeune Serdaigle détourna son regard de la Poufsouffle pour admirer le coucher de soleil qu’elle était au début venu voir. Splendide, elle n’en a jamais vu des comme ça à Los Angeles, ou bien à Liverpool ou encore à Londres. Le paysage de Poudlard lui donner un certain charme auquel Maëlle ne pouvait résister. Poudlard… Elle y était depuis cinq années, et qu’avait-elle fait vraiment pendant tout ce temps ? Rien. Maëlle s’est réveillé seulement cette année. Elle est devenu préfète, capitaine et attrapeuse des Serdaigles. L’année avait l’air de bien commencer !

Maëlle pensait, pensait… Et elle ne vit pas venir la Préfète en chef, Coleen McCain, une fille pas commode ! Qui d’ailleurs, s’empressa de les sermonner concernant le couvre feu en disant qu’elles devraient regagner leurs salle commune et par la même occasion leurs dortoirs avec un « certain sourire ». Okay, elle n’avait pas tord, mais étant donner que Maëlle était aussi préfète, il fallait qu’elle trouve une feinte pour rester plus longtemps et pour au moins finir la « conversation » qui n’avait d’ailleurs pas vraiment commencer avec la jeune fille. Une excuse… Elle n’en avait pas vraiment, et Coleen avait vraiment raison, de plus Maëlle devait finir son article pour la Gazette… Et d’un coup, elle s’exclama :

« Ah oui, justement, j’allais lui dire qu’il se faisait tard… Je regardais si aucun Serdaigle manquait à l’appel. Je vais continuer ma tournée d’ailleurs, comme vous devriez le faire, Mademoiselle la Préfète en Chef. »

Maëlle avait dit ça avec un certain sarcasme, mais elle savait que de tout façon, elle ne lui ferait pas de cadeaux. Maintenant, il fallait que son argument tienne la route. En même temps, la jeune Serdaigle réfléchissait déjà à d’autres réponses pour contre attaquer, qu’elle ne remarqua pas qu’un Serdaigle venait de s’installer près d’elle en disant « Heum … Salut ». Il avait ignorer Coleen, c’était amusant. Maëlle reconnut d’ailleurs le Serdaigle, c’était Billy O’Hare. Ça arranger un peu la situation, car Maëlle venait de trouver un argument pour « sauver sa peau » et celle du jeune Serdaigle face à la Préfète en chef, qui en plus d‘être « assez » méchante, elle était à Serpentard, et tout le monde sait que les Serpentards n‘ont aucune pitié pour les autres maisons.

« Ah ! Te voilà. Je voudrais te proposer quelque chose… » dit-elle à l’intention du Serdaigle, puis elle se retourna vers Coleen : « Je pense que vous avez votre tournée à finir, bonne fin de soirée. »

« Ah oui, justement, j’allais lui dire qu’il se faisait tard… Je regardais si aucun Serdaigle manquait à l’appel. Je vais continuer ma tournée d’ailleurs, comme vous devriez le faire, Mademoiselle la Préfète en Chef. »

Pauvre Blanchette... Perdue dans le pré, sans savoir où aller, ne se doutant pas que le loup rode. Et qu'il mord très fort. De plus, la pauvre Serdaigle n'avait aucune excuse vis à vis de Coleen. Elle ne faisait que son devoir, et aucun mot méchant n'était sorti de sa bouche ! Et bien tant pis, la prochaine fois, la 7ème année n'irait pas avec des pincettes...

- Heum ... Salut

Oh il est timide le pauvre petit pigeon ? Il veut se faire des amis hein ? Ou il veut draguer les nanas ? Comme n'est-ce pas mignon tout ça !
Coleen crispait un sourire peu adéquat à la situation. Elle se chaussait de sarcasmes sans faire attention aux petits moineaux qui ne l'écoutaient pas. Il avaient dû apprendre comment défier les lois, ils doivent être tous fiers maintenant. Elle les imagina alors aller raconter ça à leurs amis, en mettant en scène le dialogue qui venait de se dérouler. Alaha les gosses, que de la mauvaise graine.

« Je pense que vous avez votre tournée à finir, bonne fin de soirée. »

Coleen pouffa de rire en entendant les dernières paroles de la Serdaigle. Quand elle raconterait ça à Meya, elle ne la croira pas avec tant de débilités dites... Mais là c'était trop, et la Serpentarde ne voulait pas vraiment se laisser marcher dessus par une saleté.

" Et tu vas me tirer la langue aussi ? Après on ose dire que ce sont les Serpentards qui agressent, alors que je ne fais que mon devoir ! Pfff. Puéril. "

En quelques mots, Coleen lui avait cloué le bec. D'ailleurs, elle aurait pu lui enlever des points à cause de son insolence, mais la pitié fut si forte que la jeune McCain se retenu. Le sablier des Serdaigles étaient si bas qu'il valait mieux qu'elle se fasse oublier. Mais malheureusement pour le compteur des Erudits, Stevens n'était la seule à vouloir faire sa racaille de Lashlabask. En effet, le petit paon cherchant des femelles avait lui aussi décidé qu'aujourd'hui était un nouveau jour. Coleen se baissa de quelques centimètres pour arriver à hauteur du petit rat de bibliothèque, puis lui lança :

" Tu m'ignores ? Tu ne vas pas me faire croire que je passe inaperçu ?... Banh allez, rentre dans ta Salle Commune pleurer ta moman d'amuuuuur... On se MOTIVE LA !"

Coleen faisait de son mieux pour ne pas créer un duel à la baguette. Elle ne désirait pas tellement envoyer 3 personnes à l'infirmerie aujourd'hui. Elle voulait juste avoir le lac à elle toute seule, c'est trop demander ?! Les Serdaigle ne pourraient pas prendre exemple sur la Poufsouffle qui ne dit rien ? Et qui assume ses actes ? Enfin, elle n'est pas encore partie du reste.

" Partez avant que je ne m'énerve vraiment. Soyez de sages enfants et allez dormir. "

Elle leur lança un regard énervé et visiblement tendu. Non pas qu'elle avait peur d'eux, mais qu'elle avait peur pour eux. Aujourd'hui devait être un jour de charité... Peut-être bien qu'ils finiront à l'infirmerie, mais aujourd'hui ils auront sûrement une chance de s'en sortir sans grands dégats physiques. Ou du moins, si ils partent maintenant.

» Lever de soleil [PV: Sean]